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Je suis une légende, Richard Matheson

mai 16, 2018 Par : HyiHyil DarkHope Categorie : Litté

J’ai enfin lu ce roman “légendaire” !

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Ce roman paru en 1954 est classé comme un roman de SF de l’auteur américain Richard Matheson mais, personnellement, je pense qu’il trouverait plutôt sa place en Anticipation, ne comportant aucun des clichés habituels de la SF tels que des armes laser, des vaisseaux volants ou des êtres venant d’un autre monde.

Des êtres bizarres, étranges, il y en a : des vampires !

Le livre relate le destin tragique du dernier homme sur Terre, seul être humain à ne pas avoir subi les affres d’une pandémie ayant inexorablement transformé les victimes infectées en créatures présentant des caractéristiques attribuables à la fois aux vampires et aux morts-vivants, ce dernier terme étant utilisé par le protagoniste alors qu’il s’interroge sur les motivations de son voisin, Ben Cortman, qui assiège quotidiennement la maison dans laquelle le héros vit retranché.(Wikipedia)

Bien que beaucoup en ait retenu l’adaptation cinématographique de 2007 avec Will Smith et que celle de 1971 avec Charlton Heston (sous le titre Le Survivant) ait su marquer les esprits, ce n’est pas moins de 3 adaptations qui virent le jour, la première datant de 1964 avec Vincent Price.

Dans le film de 2007, Will Smith incarne le Docteur Robert Neville, un scientifique n’ayant pas réussi à quitter la zone de quarantaine dans laquelle il est abandonné, seul survivant face à une horde de zombies décérébrés. Jour après jour, il organise sa vie solitaire et mène ses recherches en vue de vaincre ce virus qui lui a ravi sa famille et l’a coincé dans une ville morte. Si on trouve quelques similitudes avec l’histoire originale, il y a surtout beaucoup de différences au point qu’il existe une fin alternative très peu connue mais bien plus gaie que l’originale.

Dans l’oeuvre originale, Robert Neville n’est pas un scientifique mais doit affronter des vampires buveurs de sang contre lesquels il décide de lutter jusqu’à son dernier souffle allant jusqu’à chercher un remède à ce virus auquel il ne comprend rien. Jour après jour, il retape sa maison, entretient son potager et nettoie le voisinage des vampires qui s’y terrent. Jour après jour, il tente de comprendre comment fonctionnent les vampires, comment le virus les change et ce qu’il doit faire, essai après essai, pour les vaincre efficacement. Sa Nemesis se présente sous la forme de son voisin et ancien collègue, Ben Cortman, un vampire plus déterminé et vicieux que les autres mais celle qui le perdra vraiment apparait sous les traits d’une Judas en jupon.

La conclusion du roman peut paraitre très surprenante mais, de nos jours et après des oeuvres telles que World War Z, Daybreakers et True Blood, elle peut sembler logique, voire inévitable.

Au final, j’ai apprécié de pouvoir (enfin) découvrir l’histoire originale par moi-même et de pouvoir la comparer aux bribes données par le film de 2007 que je connaissais.