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La Saga X-Com se poursuit

avril 21, 2020 Par : HyiHyil DarkHope Categorie : Games

Retour sur l’une des sagas de jeux vidéos SF les plus emblématiques

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Les origines


Débutée en 1994 avec le jeu UFO : Enemy Unknown, la saga X-Com vous permet de mener la lutte contre la menace alien.

UFO: Enemy Unknown (X-COM: UFO Defense dans sa version américaine) est un jeu vidéo de tactique au tour par tour développé par Mythos Games et MicroProse. Le jeu est publié par MicroProse sur PC et Amiga en 1994, puis sur la console PlayStation en 1995 (sous le titre X-COM: Enemy Unknown en Europe). (Wikipedia)

La suite sous-marine


Poursuivie en 1995 avec X-COM : Terror from the Deep, le système de jeu restait le même et c’est ce qui en fit le succès : tour après tour, vous dirigez vos troupes en gérant leurs points d’action dépensés différemment suivant leur équipement, leur armement et leurs compétences diverses pour affronter les différentes troupes aliens, en capturer des spécimens vivants et protéger la population civile.

Peu de changements au niveau visuel

Cette suite de UFO: Enemy Unknown (aussi dénommé X-COM: UFO Defense) reprend le gameplay de son prédécesseur, pour n’en différer que par l’habillage et la difficulté1 ; toujours aux commandes de l’organisation X-COM (eXtraterrestrial COMbat unit), le joueur doit désormais défendre la Terre contre des cryogénisés. (Wikipedia)

Entre ces phases de combat, le joueur doit choisir quelles recherches mener, quelles productions lancer et comment aménager les différentes bases afin d’équiper ses troupes avec le meilleur équipement possible et être capable d’intercepter les vaisseaux ennemis ou de se défendre en cas d’attaque.

La reconstruction


La saga se poursuit ensuite avec X-COM : Apocalypse en 1997 qui se déroule en 2084, 50 ans après l’épisode précédent. Contrairement aux deux premiers, ce jeu n’est plus à l’échelle mondiale mais sur l’unique ville de MegaPrimus, cité bâtie sur les ruines de Toronto à la suite d’un cataclysme écologique.
X-COM: Apocalypse se déroule un demi-siècle après le deuxième volet de la série, X-COM: Terror from the Deep, à la fin duquel un terrible cataclysme environnemental entraine la destruction d’une grande partie de l’écosystème terrestre. L’action du jeu se déroule dans une mégalopole appelé MegaPrimus construite sur les ruines de Toronto. En mars 2084, d’étranges portails dimensionnels font leur apparition au-dessus de celle-ci. Des rapports de police font état de formes de vie inconnues logeant dans les recoins de la ville. La menace est inconnue mais il faut se préparer au pire. Le Sénat de MegaPrimus fait alors appel à l’organisation qui a maintes fois repoussé les invasions aliens au cours du siècle : X-Com. (Wikipedia)

Les objectifs du joueur sont les mêmes que précédemment mais il devra également composer avec les différentes entreprises de la ville dont il devra gérer les susceptibilités. En effet, il serait fâcheux de voir son unique fournisseur de munitions pactiser avec l’envahisseur et cesser toutes livraisons…

Les “suites” de la trilogie


Suite au succès de la trilogie d’origine, l’univers X-Com s’est ensuite étendu sur d’autres types de jeu.
Si X-COM : Interceptor place le joueur aux commandes de chasseurs dans un simulateur de vol spatial en 1998, 2001 est plus combatif grâce au moteur graphique de Quake et lui permet de piloter une armure de combat hightech dans X-COM : Enforcer, genre de Dreadnought ultime dans un jeu de shoot’em’up.

Quant à X-COM : First Alien Invasion sorti en 1999, s’il reprenait les codes qui ont fait le succès de la trilogie originelle, le succès ne fut pas au rendez-vous et il disparut des écrans, bien qu’il aie inspiré un jeu au nom assez proche, UFO : Alien Invasion. Néanmoins, il offrait la possibilité du “PbM” (Play by Mail) avec un autre joueur qui n’avait pas besoin de disposer du CD de jeu (lequel peut se trouver sur Amazon).

Enfin, X-COM : Alliance est un FPS sorti en 2001, un jeu de tir à la première personne (First Person Shooter), un peu comme Enforcer bien que celui-ci soit un TPS, un jeu dit à la troisième personne (Third Person Shooter).

Le revival


Un premier jeu, nommé The Bureau : X-COM Declassified est édité en 2013 et est issu d’un développement long de 6 ans au sein de trois studios différents. Ce jeu revient sur la création de l’organisation X-COM et ses premières interventions.
Le jeu prend place à la fin de l’année 1962 au point culminant de la Guerre froide entre les États-Unis et l’URSS. Avant les événements du jeu, le président américain John F. Kennedy a autorisé la création du Bureau des opérations et de commandement, aussi appelé XCOM, qui avait pour but de coordonner les forces militaires américaines dans le cas d’une invasion soviétique des États-Unis. Un bunker de commandement souterrain top-secret a été construit pour abriter le bureau avec un personnel militaire et civil spécifique. À la base militaire de Groom Range, une réunion de hauts dignitaires des États-Unis – entre autres John Edgar Hoover, directeur du FBI; le Général Deems, de l’Armée Américaine; et Myron Faulke, directeur de XCOM - est brutalement interrompue par une attaque de grande ampleur, sauf qu’il ne s’agit pas d’un coup des russes. Des ennemis comme l’humanité n’a jamais vu envahissent la Terre (en particulier les Éthérés). La mission de XCOM est désormais lancée. (Wikipedia)

Avec une vue à la troisième personne, ce jeu d’action vous permet de diriger une escouade d’agents de Bureau au fil de différentes batailles entrecoupées de scènes de dialogues où le joueur devra choisir ses réponses parmi quelques choix, des interludes qui font penser à leurs équivelents du jeu Mass Effect.

Le reboot


Après ce succès, la saga eu droit à un reboot en 2012 avec XCOM : Enemy Unknown qui permit à de nombreux joueurs de découvrir (ou redécouvrir) cette saga. Graphiquement et techniquement amélioré par rapport au jeu originel, il en reprend les principales phases de gameplay bien que les phases de batailles soient simplifiées.

En effet, si les batailles se déroulent désormais en 3D et sont très dynamiques, il n’est plus nécessaires de gérer les Points d’Action des soldats comme dans les premiers jeux car ceux-ci ne disposent plus que de 2 actions, la dernière (et potentiellement première) étant d’utiliser une arme, un objet ou une compétence quand la première (et potentiellement aussi la seconde) est une action de mouvement. Les combats sont plus dynamiques et stratégiques mais peuvent manquer de “libertés” et de choix pour ceux qui ont connu les vieux jeux.

Néanmoins, le jeu rencontra un franc succès et fut complété d’une extension en 2013, XCOM : Enemy Within, laquelle proposait de reprendre toute l’histoire avec un ensemble de nouvelles cartes, armes et surtout, une nouvelle ressources permettant de nouvelles recherches. Parmi celles-ci, des améliorations génétiques ou cybernétiques pour vos soldats et, bien sûr, leur équivalent chez les aliens. Elle présente également une nouvelle faction, sympathisante des envahisseurs contre laquelle il faut également lutter.

Suite à cette nouvelle version, le jeu sobrement baptisé XCOM 2 sorti en 2016 prend une nouvelle direction et n’est pas une reprise de Terror from the Deep mais une suite directe au jeu précédent en partant du postulat de départ que le joueur a perdu.

L’histoire de XCOM 2 prend place à la suite de celle de XCOM: Enemy Unknown dans le cas où la partie est perdue. Les extra-terrestres ont pris le contrôle de la terre. L’organisation internationale XCOM qui avait pour but de les repousser n’existe plus. Cependant, un groupe de résistants continue à lutter contre les aliens. Leur QG est désormais une base mobile, le Talion, un vaisseau dérobé aux extra-terrestres2. (Wikipedia)

Le joueur dirige son groupe de rebelles depuis une base mobile façon héliporteur du S.H.I.E.L.D. pour laquelle il devra faire divers choix stratégiques parmi les différents aménagements possibles, la place étant limité à 12 modules. Un choix qui orientera ensuite la stratégie de jeu suivant les technologies et capacités disponibles ou non.

Le jeu s’est étoffé de 3 DLC différents en 2016, Anachy’s Children, Alien Hunters et Shen’s Last Gift, lesquels ajoutent différents éléments, des équipements et des missions. Puis, en 2017, l’extension War of the Chosen ajoute un nouvel ennemi, les élus.

Et maintenant ?


Le 24 avril 2020 sortira la suite de XCOM 2, XCOM : Chimera Squad qui se déroule 5 ans après les évènements décrits dans War of the Chosen. Il permettra au joueur de diriger la Chimera Squad, une brigade des forces spéciales constituée d’aliens et d’humains dont la mission est de maintenir la paix après la chute de l’Advent.

Au gameplay très proche de celui de XCOM et XCOM 2, un trailer et des vidéos permettent de découvrir ce que ce nouvel opus nous réserve.

Mais aussi…


Il est important de noter que XCOM disposait d’une version portable pour mobile, XCOM : Enemy Within dans laquelle le joueur pouvait retrouver tout le gameplay du jeu de 2012.

Mais ce n’est pas le seul “autre” jeu XCOM car la licence a su inspirer. Il est indispensable de citer, par exemple, la série des UFO : After… dont les titres sont UFO : Aftermath, UFO : Aftershock et UFO : Afterlight. Dans ceux-ci, le joueur doit d’abord faire face à l’invasion bio-technologique alien visant à terraformer la Terre dans Aftermath. Puis, dans Aftershock, après un exil des survivants de l’Humanité à bord de vaisseaux géants nommés Laputa (référence aux Voyages de Gullivers), il lui faut reconquérir la Terre envahie par la biomasse extraterrestre. Enfin, avec Afterlight, ayant fui son monde d’origine, les humains survivants doivent s’installer sur Mars qui n’est pas si inhabitée qu’elle semble l’être. Une bonne trilogie qui reproduit assez bien l’ambiance des premiers X-COM.

Citons également Xenonauts de 2014 dans lequel le joueur dirige une organisation militaire internationale dans un environnement en 3D isométrique ou Phoenix Point, par les créateurs de X-COM, qui est très proche du nouveau XCOM en y ajoutant de nouveaux gameplays.

Enfin, XCOM a également été adapté en jeu de plateau, XCOM : The Board Game, édité par Fantasy Flight Games. On y retrouve la gestion de crise et son ambiance tendue bien que certains lui reprochent de passer à coté du plus important à leurs yeux : les batailles car celles-ci sont gérées par quelques lancers de dés.