Scolarité : vers l’abandon des notes
En partant du constat qu’une mauvaise note chiffrée peut être démotivante pour les mauvais élèves, son remplacement par une ”évaluation bienveillante” semble promettre de ne plus stigmatiser les échecs scolaires.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Alors que la Finlande s’apprête à ne plus enseigner l’écriture manuscrite, l’éducation nationale prépare sa propre révolution en remplaçant le système de notation chiffré, jugé “dévalorisant” voire “déprimant”, par une ”évaluation bienveillante” représentée par un barème composé de 4 à 6 niveaux allant de “mauvais” à “très bon”.
En se basant sur un rapport du Conseil Supérieur des Programmes (scolaires), on juge désormais que les notes sont des sanctions démotivant les mauvais élèves et influencées par l’avis du correcteur, le système actuel serait ”élitiste”. L’abandon des moyennes chiffrées, qui ne seraient pas une mesure précise des capacités des élèves, a tout été qualifié “stupéfiant de niaiseries” par Luc Ferry, l’ancien Ministre de l’Education.
A l’avenir, une évaluation moins précise des huit blocs de compétences à acquérir devra permettre d’évaluer les progrès et réussites décris par des niveaux exprimés par des couleurs, des lettres ou des acronymes, le projet n’est pas précis sur ce point.