Le Graal du Gobelin, Jim C. Hines
Roman imaginé et évoqué dans le Bibliomancien, il me fallait le lire…
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Après avoir lu le Bibliomancien, un roman dans lequel un “Bibliomancien” peut faire “sortir” des livres tout ce qui y est décrit et est assez petit pour passer par le cadre des pages, j’avais rencontré Jim C. Hines à l’occasion de la sortie du tome 2 et il avait parlé de son autre roman, “Le Graal du Gobelin” où il s’était amusé à en écrire ce spin-off sur Titache, l’animal de compagnie très particulier de son héros, lequel l’avait tiré d’un livre imaginaire.
« C’est quoi ton problème, Gobelin ? fit le nécromant, impérieux. ? – Jig ! Pourquoi on m’appelle toujours “le gobelin” ? Je suis Jig. »
Il se tourna d’un bond vers le nécromant et dégaina son épée.
« Jig ! Jig ! Jig ! »
Embringué de force dans une quête désopilante, notre « héros malgré lui » myope et gringalet de surcroît, n’a qu’une idée en tête : rentrer entier à la tanière, son araignée-flamme comprise. Sauf qu’avec « ceux d’en haut » rien n’est simple ; passe encore les nains ou les elfes, mais les humains…
Entre rire et émotion, nous assistons à la prise de conscience d’un « petit » qu’il est l’égal des autres et que sa meilleure chance d’avenir tient à ses neurones et à une paire de lunettes.
Un livre de Jim C. Hines qui a déjà conquis jeunes et grands de l’autre côté de l’Atlantique.
Jig est un gobelin à la peau bleuâtre, Titache est “son” araignée-flammes” dont la particularité est de s’enflammer en présence du danger. Souffre-douleur de son clan, Jig ne trouve du réconfort qu’en présence de son fidèle compagnon, du moins, tant qu’elle ne lui roussit par les sourcils !
Réquisitionné pour être l’éclaireur d’une patrouille à laquelle il ne voulait pas participer, Jig va devoir guider ceux-là mêmes qu’il déteste le plus : ceux d’en haut. Mais il découvre rapidement que, même si les deux humains sont dangereux de bien des façons, autant pour lui que pour eux-mêmes, le nain est un puits de science et, en réalité, l’elfe est autant prisonnière des autres que lui.
Il fera preuve d’astuce et de ruse, tel qu’un gobelin doit faire pour survivre mais également de courage et d’intelligence, prouvant aux autres qu’il n’est pas “un gobelin comme les autres”.
J’ai adoré cette lecture auquel je n’ai aucun reproche à faire même si, je dois l’avouer, j’ai pressenti le twist final et imaginé la conclusion telle que Jig ne pouvait que la concevoir. Car pour Jig comme pour quiconque, on ne choisit pas sa famille, on peut même la détester, mais c’est la seule que la vie nous donne.