Zombies : Un horizon de cendres (J-P ANDREVON)
Ma dernière lecture, un auteur qui m’était encore inconnu…
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Un “autre” livre de zombies ? Que nenni ! A sa façon, il est différent par bien des aspects.
Le premier est, évidemment, son approche de l’origine du fléau : quand d’autres mettent en scène une météorite ou des expérimentations, là, il s’agit de radiations cosmiques issues de la mort d’un trou noir.
Le second est son style. L’histoire est écrite par un survivant qui profite de ses derniers jours, ses dernières forces pour mettre en forme ce qu’il a vêcu pendant les semaines précédentes. C’est facile à lire, on passe d’une page à l’autre, d’un chapitre à l’autre, sans même s’en rendre compte.
Enfin, la chute, même si elle peut paraître évidente ou téléphonée, ne semble pas incohérente.
En fait, dans cet histoire, les morts sont non seulement indestructibles (ils se reconstituent toujours) mais en plus, ils se régénèrent ! D’abord sans yeux ni cervelle, les crânes et les orbites se reremplissent alors que la vie semblent revenir dans ces corps desséchés, pourris, moussus.
Bon, évidemment, je ne peux pas dire que l’histoire n’a aucun défaut et, la base étant posée, je peux citer le principal que je lui vois : pourquoi s’acharner à vouloir détruire par le feu (voir à coup de bombe nucléaire) et les coups ces corps qui reviendront sans cesse ? Il ne faut pourtant pas réfléchir longtemps pour comprendre qu’une solution plus efficace aurait été de “bloquer” ces morts en les immobilisant ! En les coulant dans le ciment, en les aspergeant d’azote liquide ou en les recouvrant d’un gel ou d’une mousse (genre polyuréthane), le combat n’aurait pas été aussi inégal à mon avis.
Mon avis : Une bonne lecture dévorée en quelques jours et qui mérite le détour.