La Tannière de l’Ork Bourré

Pour débuter cette série médiévale de “beaux” jeux, je vais tout d’abord présenter Life is feudal : your own, dont le titre pourrait se traduire par “la vie est féodale : la votre”.
Je poursuivrai alors avec Medieval Engineers qui, malgré beaucoup de points communs apparents avec le premier, se distingue en étant très différent.

Life is feudal : your own

La première tentative de sandbox en MMORPG qu’il m’est arrivé de croiser. En effet, bien que chaque joueur puisse créer son propre monde de Life is feudal : your own, celui-ci n’est pas stocké sur le disque dur du joueur mais hébergé sur un serveur.

Le concept : ce jeu permet de combiner un jeu multijoueur en coopération avec un jeu dont le but principal est la survie. Ainsi, dans un terrain délimité (une île, assez grande, mais une île quand même), les différents joueurs vont devoir fabriquer de quoi se vêtir, se protéger, se défendre et se nourrir à partir de rien, ou presque. En effet, si cueillir quelques pommes permet de s’assurer un minimum de survie, il devient rapidement nécessaire d’être capable de se défendre contre les différents dangers que représentent les sangliers, ours ou, tout simplement, d’autres joueurs un peu belliqueux !

Le jeu : en début de partie, votre personnage est un fugitif échoué là après avoir fuit son pays en guerre. C’est pour cette raison qu’il fera partie de l’une des nations/ethnies décrites lors de sa création au cours de laquelle il vous faudra répartir des points entre caractéristiques et compétences. Cette répartition de départ est importante car chaque compétences donne accès à un certain nombre de capacités en fonction de son niveau de maîtrise et chacune de ces capacités débloquant à son tour différentes possibilités de jeu (en artisanat ou collecte de ressources). Toutes ces compétences évoluent au fur et à mesure que votre personnage effectue des actions y étant liées, mais attention, les gains sont souvent limités dans les paramètres de la partie, cela afin de renforcer la nécessité d’entraide entre les personnages.

Les plus :

• disponible sur Steam


• nombreuses compétences permettant de spécialiser les personnages


• arbres des différents artisanats assez réalistes


• collectes de ressources assez réalistes


• complexité des constructions possibles


• différentes formes de combat possible

Les moins :

• très long


• la nécessité de jouer en ligne


• les formes des constructions possibles sont apparemment fixes

Mon avis : J’ai pu jouer plusieurs heures sur ce jeu et je dois avouer que les deux premières sont une longue et difficile exploration des fonctionnalités du jeu, de son interface et la découverte des premières nécessités (comment se nourrir facilement, que construire en premier, etc…) à travers de trop nombreux tâtonnements. Ce n’est qu’après avoir gaspillé bon nombre de ressources durement collectées que les priorités apparaissent peu à peu et que la logique de survivant se dessine. C’est ainsi que j’ai trouvé un serveur francophone où je fus fort bien accueilli lorsque je tentais d’y installer un campement fort prometteur. Malheureusement, tant que je n’aurais pas changé d’ordinateur, je ne pourrai pas savoir comment il aurait pu évoluer en véritable bastion de pierre et d’acier. Malgré tout, c’est un bon jeu que je conseille à tous ceux qui recherche un jeu de survie en coopération.

Medieval Engineers

Medieval Engineers est d’avantage un jeu de construction qu’un jeu de survie, contrairement à LiF, vu précédemment.

Le concept : développé par keen software house (dont je reparlerai pour Space Engineers), ce jeu vous met dans la peau d’un ingénieur du moyen-âge capable de construire n’importe quelle construction (en bois ou en pierre) ou machine de guerre (catapulte, trébuchet, tour, etc…). Bien qu’un mode survie soit déjà disponible, son développement n’est pas assez avancé pour être vraiment viable pour le moment.
Le jeu : bien que dépourvu d’histoire ou de scénario, du moins, pour le moment, Medieval Engineers est un très bon jeu pour bâtir un château subissant les lois de la physique, ou non, ou pour tenter de construire toutes sortes de machines medpunk telles que des automates ou des catapultes à répétition. Un mode de jeu, assez récemment ajouté, permet également de se lancer dans des affrontements entre 2 factions dans un scénario classique de prise de forteresse avec un groupe en attaque et l’autre en défense. Pour sa part, bien qu’incomplet, le mode survie permet de devoir se défendre contre des hordes de barbares, bien que, dans ce jeu, le combat ne soit pas du tout mis en avant.

Les plus :

• disponible sur Steam (avec workshop)


• constructions par “blocs” très variés et facile d’utilisation


• modes de jeu créatif et “battle” opérationnels


• possibilité d’avoir des servants bots assistant votre personnage


• menaces désactivables en mode survie

Les moins :

• accès anticipé


• mode survie encore incomplet


• encore peu de moyens de défense contre les barbares


• actions des bots un peu capricieuses


• l’application de la physique (gravité) est parfois un peu incompréhensible

Mon avis : après de nombreuses heures de jeu, je peux dire que si vous avez aimé construire des châteaux en Lego ou en empilages de cubes, ce jeu est fait pour vous ! De plus, le workshop propose de trouver de nombreux modèles de bâtiments préconstruits ou de proposer les siens (entre autres choses). Le mode de survie n’étant pas terminé, je n’ai pas pu en profiter suffisamment, mais il a l’air assez prometteur. J’ai surtout apprécié la présence des bots que l’on peut assigner en tant que porteur, bûcheron ou mineur, du moins, tant qu’ils agissent comme attendu, car je les ai souvent vu à tourner en rond ou à attendre, inutiles, dans un coin. Néanmoins, malgré ces quelques soucis, c’est un jeu que je conseille à tous les apprentis bâtisseurs.

A suivre…