La Tannière de l’Ork Bourré

Prêté par l’association The Geek Side lors d’une opération de “Livre-échange”, j’ai pu lire le dernier roman de la série “Les Enfants de Tiamat” en 4 volumes intitulé “Dispersion Stellaire”. Bien que ce livre soit la conclusion d’une histoire dont je ne savais rien, j’ai pu le lire sans problème, assimilant les bases de l’univers décrit par les différents détails disséminés ça et là tout au long de l’histoire.

Nous sommes en l’an 2530 et l’humanité cohabite avec quelques dragons ainsi que de (très) nombreux illuminés et fanatiques de (trop) nombreuses religions. Lancée dans la colonisation spatiale depuis longtemps, Mars est habitée depuis déjà 500 ans et parmi sa population s’est installé la majorité des Terriens porteur d’une mutation et invité à aller voir ailleurs et à quitter la Terre. Ces mutants, “hommes-dragons” ou “sorciers” pour les humains “saints”, sont les porteurs de pouvoirs et de capacités que le gouvernement craint énormément depuis la guerre des mages de 2033 et forment une super-organisation aussi puissante que secrète.

Le personnage principale de cet opus est une jeune Singapourienne nommée Amalia Penan affectée au service des communications des stations lunaires qu’elle fréquente régulièrement. Secrètement porteuse de la mutation, elle joue les agents doubles pour le compte de l’ancien Ordre des Mages tout au long des missions militaires auxquelles elle ne devraient normalement pas accéder.

Amalia est recrutée pour une mission longue et si particulière qu’elle est incapable d’en déterminer le but. Néanmoins, elle comprend rapidement qu’il s’agit de colonisation lointaine, suite aux rumeurs faisant état de la découverte d’un lointain monde habitable, et que cette mission de la plus haute importance peut intéresser l’Ordre. Malheureusement, malgré une escale “anodine” sous surveillance sur Mars, elle est incapable de contacter suffisamment l’Ordre pour apprendre que deux croiseurs seraient prêts à partir en chasse du vaisseau de colonisation inférieur en taille et en armement.

La majorité du livre couvre toute la partie concernant la découverte de cette nouvelle planète et, surtout, de sa population. Sans vouloir trop en dire, je décrirai cette population comme une forme d’utopie un peu sauvage et complètement écologique où l’industrie lourde n’existe pas mais dont l’absence ne semble pas trop limiter les activités locales de la population.

Un avis pour finir ? Une lecture SF facile sans termes ni notions techniques compliqués mais qui fait rêver.