Depuis la démocratisation et la généralisation de l’outil internet, ces 20 dernières années, nous avons tous pu rencontrer cette part très spéciale de la population que nous aimons et haïssons tout à la fois… J’ai nommé, les…

Trolls !

Mais un “Troll”, qu’est-ce donc ? Dans l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, nous pourrions certainement trouver une très bonne définition, de par la nature particulière de l’ouvrage… Du moins, s’il existait ! Par défaut, après ce bel exemple, penchons-nous plutôt sur la définition donnée par Wikipedia :

En argot Internet, un troll caractérise ce qui vise à générer des polémiques. Il peut s’agir d’un message (par exemple sur un forum), d’un débat conflictuel dans son ensemble^{[réf. nécessaire]} ou de la personne qui en est à l’origine. Ainsi, « troller », c’est créer artificiellement une controverse qui focalise l’attention aux dépens des échanges et de l’équilibre habituel de la communauté¹.

Désigner un « troll » est un jugement subjectif, la désignation d’un élément sciemment perturbateur pour le discréditer et l’éviter. L’argumentation caricaturale et récurrente sont les « empreintes typiques d’un troll ». Ils sont la preuve d’une mécommunication, et d’une impossibilité d’échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage »² présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire.

Certains s’autorisent à distinguer deux formes de trolling : l’une “négative” et l’autre “positive”. Le chercheur américain Jonathan Bishop³ associe cette opposition à une évolution du phénomène, et notamment à la réappropriation du titre de troll par certains utilisateurs malveillants. « Il fut un temps ou le trolling se définissait par ‘trolling for the lol’, mais Anonymous a créé le ‘trolling for the lulz’. En d’autres termes, ils s’appelaient trolls pour justifier leurs tendances à harceler des individus pour leur propre plaisir malsain »⁴.

Le troll est à distinguer du « flaming », qui consiste en l’envoi de messages délibérément hostiles et insultants avec l’intention de créer un conflit.

Du moins, c’est la définition la plus commune et répandue et qui représente assez bien cette catégorie de personnes.

Mais il y a un détail récurrent que la définition ne décrit pas : les “bons” Trolls sont rarement cohérents, voire même complètement l’inverse et c’est sur ce constat que se base probablement un excellent générateur de trolls automatique nommé “Easy Trolling” qu’un contact fessbouquien a partagé il y a déjà quelques années lors d’une conversation sur le sujet.

Rien n’étant plus explicite qu’un bon exemple, en voici un :

Réponse au précédent commentaire : sans aucune animosité, permets-moi de préciser que quand on pense qu’il y a quelques années, c’était systématiquement l’armada contre la télé-réalité (et pourtant, j’étais scout dans ma jeunesse), tu te fous de tout et les opposants à Sarkozy sont tous dans le même panier. François Fillon va de toutes façons faire une déclaration, je crois que tu n’as pas vu les étudiants gauchistes à keffieh qui ne font que pousser mamie dans les orties ! Pour sûr, quand il s’agit de récupérer de l’argent, l’idéologie devient moins regardante.

Les trolls issus de ce générateur sont des compositions de morceaux de phrases toutes faites basées sur les polémiques récurrentes de la toile et agrémentés d’arguments sans lien afin d’obtenir un ensemble dénué de la moindre cohérence.

Dans cet exemple, on retrouve : la télé-réalité, les scouts, Sarkozy, Fillon, les étudiants, la gauche, les keffieh et l’argent. Phrase après phrase, censées être de vrais arguments, on se retrouve face à des “vérités” et “certitudes” qu’un authentique Troll aurait pu écrire. Le résultat est très bon car il respecte l’autre caractéristique principal du trolling : ne rien apporter au débat !

Ainsi, si nous reprenons l’exemple précédant la définition issue de wikipedia, vouloir citer l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu est assimilable à du trolling car cet élément n’apporte rien si ce n’est un éventuel débat à controverse sur la fiabilité d’un tel ouvrage dont l’auteur et créateur ne fait pas forcément l’unanimité (Bernard Werber). Troller, c’est aussi pousser à s’éloigner du sujet initial en lançant des idées, des notions ou des connaissances qui n’ont aucun rapport avec le thème de la conversation en cours.

Et le reste du site ?

Donc, je possédais un favori menant à ce générateur… c’est toujours utile ! Puis un jour, la curiosité me prit de cliquer sur “Retour sur rouflaquette.com” et je découvrais avec intérêt le reste du site :

• Les pourquoi(s) du design


• Le millionième visiteur


• Easytrolling (dont nous venons de parler)


• Qui a dit… ?


• Petit TUMBLR #1


• Petit TUMBLR #2


• Twitter

Si les trois derniers sont assez évidents dans l’idée (les Tumblr sont sur “Pointer le Doigt” et “JFC”, alias Jean-François Coppé), en dehors de l’easytrolling déjà abordé, les trois autres sont très sympa à découvrir.

Les pourquoi(s) du design

Sous ce nom se cache un blog consacré à des questions ou situations auxquelles sont souvent confrontés designers et infographistes en tout genre.

Cela va de “Pourquoi tu m’apprends pas Photoshop vite fait ?” à “Pourquoi l’utilisation de cliparts est une fausse bonne idée ?” et l’auteur accepte tout nouveau “pourquoi” que les internautes pourraient proposer.

Le millionième visiteur

Vous vous demandez peut-être pourquoi votre copain/pote/ami/neveu/cousin utilise Adblock et l’a installé sur votre machine flambant neuve dès qu’il a mis la main dessus ? Cette page vous montre pourquoi.

Bien mieux qu’un long discours, ce recueil des bas-fonds du net vous montre toutes ces publicités stupides, dégoûtantes et frôlant souvent le ridicule qui pullulent sur les pages que nous visitons régulièrement, parfois sans même le savoir !

Alors si un jour, un site vous demande de désactiver l’antipub qui les empêche de toucher leurs deniers, vous savez maintenant ce qui risque d’apparaître à l’écran entre les recettes minceur de Maïté et les cours du soir de Franck Ribéry…

Qui a dit… ?

Un petit jeu pour terminer ? Le site vous propose une série de citations et c’est à vous de deviner s’il s’agit d’une citation de David Vendetta ou du Dalaï Lama !

Dit comme ça, ça paraît bien évidemment débile et totalement sans intérêt mais si vous cherchez à animer une morne soirée entre amis, voici la solution !

Un dernier mot ?

Après ce grand moment de culture internautique, il est important de rappeler que ce tetxe n’est pas un tetxe sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.